Cuma Hutbesi : İSLAM’DA TİCARET AHLAKI.

Aziz Müminler!
Dinimize göre, kişinin bir başkasına muhtaç olmadan hayatını sürdürmesi ve aile fertlerinin nafakasını temin etmesi esastır. Bu maksatla helal ve meşru yoldan kazanç temin etmek, iş ve ticaret hayatının içinde bulunmak övgüye lâyık bir durumdur. Allah rızasının, kul hakkının ve helal-haram hassasiyetinin gözetilmediği her türlü alışveriş ise dinimizce yasaklanmıştır. Nitekim hutbemin başında okuduğum ayetlerde Yüce Rabbimiz şöyle buyurmaktadır: “Ölçü ve tartıda hile yapanlara yazıklar olsun. Onlar, insanlardan bir şey aldıklarında tam ölçüp tartarlar. Kendileri başkalarına vermek için ölçtüklerinde ise eksik tartarlar...”  
Kardeşlerim!
İnsanlığa huzurlu, dengeli ve hakkaniyetli bir hayatın yol haritasını çizen İslam, alışveriş ve ticaret ahlâkına dair de birtakım ilkeler koymuştur. Şüphesiz ticaret ahlâkının en önemli ilkesi kazancın helal olmasıdır. Müslüman, sadece dünya kârına değil, çok daha önemli olan ahiret yatırımına ağırlık verir ve kazancına haram bulaştırmamaya özen gösterir. Yüce Allah’ın haram kıldığı şeyleri alıp satmaz.  Helal olmayan yollardan servet edinmez. Haksız kazançtan, faizden, karaborsacılıktan, kamu malına el uzatmaktan ve vergi kaçırmaktan uzak durur. Ötekini yok eden, rakibini ortadan kaldırmaya çalışan tekelci ve fırsatçı bir anlayışı asla kabul etmez. Bencilliği değil, diğerkâmlığı şiar edinir. Kardeşim de kazansın anlayışıyla hareket eder.

Muhterem Müslümanlar!
Ticaret ahlâkının bir diğer ilkesi de doğruluk ve dürüstlüktür. Alışverişte açık sözlü ve şeffaf olmak, yalan, hile ve aldatmadan kaçınmaktır. Nitekim Peygamber Efendimiz (s.a.s), “Dürüst ve güvenilir tüccar, peygamberler, sıddıklar ve şehitlerle beraberdir.”  buyurmuştur.
Doğru sözlü ve güvenilir bir insan olmak, mümin olmanın gereğidir. Mümin, helal kazanç uğruna ter dökerken, attığı her adımda ibadet bilinci taşır. İşte bu bilinçle hareket eden ecdadımız “Ahîlik” geleneğini oluşturmuş, çarşı pazarlarda hukuka riayet kadar, ahlâka da uygun davranılmasını temin etmiştir. Her bir ustayı, zanaatkârı ya da tüccarı, meslekî becerilerin yanı sıra güzel ahlâk ve maneviyatla da donatmıştır. Tarihte Müslüman tüccarların ticaret ahlâkından etkilenerek İslam ile müşerref olan nice topluluk vardır.
Kıymetli Kardeşlerim!
Peygamberimiz (s.a.s) “Bir Müslümanın kusurlu bir malı, kusurunu açıklamadan satması helâl değildir.”  buyurur. Zira malın kusurunu gizlemek, insanların birbirine olan güvenini ve alışverişin bereketini yok eder. Her ne kadar kısa vadede kâr etmiş gibi görünse de aslında gerçeği gizleyen satıcının sonu hüsrandır. Bunun bilincinde olan bir mümin, kâr elde etmek için her yolu mubah görmez; geçici dünya malına kalıcı ahiret saadetini değişmez. Bir başkasının kaybı ve zararı üzerinden kazanç ve menfaat devşirmez. Aldatıcı reklamlarla, haksız rekabetlerle piyasayı bozmaya tevessül etmez.

Kardeşlerim!
Ticari hayatımızda dikkat etmemiz gereken önemli hususlardan biri de alışveriş meşgalesinin Allah’a karşı kulluk görevlerimize engel olmamasıdır. Nitekim Yüce Rabbimiz şöyle buyurur: “Öyle adamlar vardır ki onları ne bir ticaret ne de alışveriş Allah’ı zikretmekten, namazı dosdoğru kılmaktan ve zekâtı vermekten alıkoyabilir.”  
Ne hazindir ki, hayatımızda helal kazanç duyarlılığının, kanaat, tevazu, dürüstlük ve insaf gibi erdemlerin gün geçtikçe zayıfladığını görüyoruz. Hırs ve tamah, servete ve mala olan düşkünlük, lüks ve ihtiyaç fazlası tüketim bir çığ gibi büyüyor.
Geliniz hep birlikte bu gidişata dur demek için hayatımızı gözden geçirelim. Kazancımızı doğruluk ve samimiyet üzerine inşa edelim. Helale, iyiye ve temiz olana yatırım yapalım. Harama, kötülüğe ve sahteciliğe giden yolları kapatalım. Hak Teâlâ’nın rızası için kazanan ve kazancını hayır yoluna harcayan müminler olalım.

La déontologie du commerce dans l’Islam

Mabrouk Djoumou’a mes honorables frères

L’Envoyé d’Allah (sav) se rendait de temps en temps au marché de Médine pour combler ses besoins. Il observait les clients et les vendeurs et discutait avec eux. Un jour où il se promenait dans ce marché, il remarqua un vendeur de blé. Il plongea ses mains dans le blé qui semblait sec, mais le fond du sac n’était pas tel qu’il semblait être. Les doigts de Notre Prophète (sav) devinrent humides, Il demanda alors au vendeur la raison de cette humidité. Le vendeur répondit que la raison était la pluie. Ce sur quoi Ar Rassoulu Akram dit « Si c’est tel que tu le dis, n’aurai du tu pas mettre la partie mouillée de ton blé sur le haut afin que les gens le voient » et Il avertit en disant « Celui qui nous trompe n’est pas des nôtres ».

Honorables Croyants !

Selon Notre religion, l’individu a pour devoir de ne pas être dépendant d’un autre pour poursuivre sa vie et pour répondre aux besoins de sa famille. C’est alors un comportement louable d’être dans la vie active ou dans le commerce dans le but de gagner sa vie de manière légitime et halal. Par contre, il est interdit dans notre religion de pratiquer le commerce sans prendre en considération la Satisfaction d’Allah (swt), le droit du serviteur et la sensibilité à la différence entre le halal et le haram. A ce sujet, Notre Noble Seigneur dit dans le verset au début de cette Khotba « Malheur aux fraudeurs, qui, lorsqu’ils font mesurer pour eux-mêmes exigent la pleine mesure, et qui lorsqu’eux-mêmes mesurent ou pèsent pour les autres, [leur] causent perte. »

Mes frères,

L’Islam trace à l’Humanité une feuille de route menant à la tranquillité, à l’équilibre et à la justice, pour ce faire elle pose certains principes de bon comportement pour la consommation et le commerce. Il est certain que le principe du commerce le plus important est que le gain doit être halal. Le musulman veille non seulement à ses bénéfices sur terre, mais bien plus important, il accentue son attention à l’au-delà et prends toutes ses précautions pour ne pas mêler de haram à ses gains. Il ne vend pas et n’achète pas les choses qui ont été déclarés haram par Allah Le Très Haut. Il ne construit pas son patrimoine par des voies qui ne sont pas halal. Il se tient éloigné des gains indus, de l’intérêt, du marché noir, de l’usurpation des biens publics et de l’évasion fiscale. Il n’accepte en aucun cas un comportement monopolistique et opportuniste qui détruit l’autre et qui anéantis ses concurrents. Il ne prend pas pour principe l’individualisme mais le souci d’autrui. Il agit en se disant que son frère doit gagner aussi.

Honorables musulmans !

L’autre principe du commerce est la droiture et la vérité. Etre véridique et transparent dans le commerce c’est ne pas avoir recours aux mensonges, à la tromperie et à la triche. D’ailleurs à ce sujet Notre Noble Prophète (sav) dit « Le commerçant droit et à qui l’on peut faire confiance est avec les Prophètes, les Martyrs et Les Véridiques ».

Etre une personne véridique et à qui l’on peut faire confiance est une condition pour être un croyant. Le croyant est celui qui, lorsqu’il court derrière des gains halal, garde constamment en tête la conscience de l’adoration. C’est avec cette conscience que nos ancêtres ont développés la tradition du « Ahî » c’est-à-dire la corporation des marchands, non seulement pour faire respecter les lois sur les marchés, mais aussi pour faire respecter le bon comportement du marchand. L’idée était de draper chaque expert, chaque artisan et chaque marchand non seulement de son expertise professionnelle mais aussi du bon comportement et de la spiritualité. Rappelons-nous que dans l’Histoire, nombre de personne ont été honoré par l’Islam inspirées par la déontologie commerciale des marchands musulmans.

Honorables frères !

Notre Noble Prophète (sav) nous avertit en disant « Il n’est pas helal pour un musulman de vendre un bien avec un vice sans l’indiquer à l’acheteur ». Car, cacher le vice d’un bien, détruit non seulement la confiance entre les hommes, mais aussi la baraka de ce commerce. Même si le vendeur pense qu’il a gagné à court terme, en réalité sa fin sera la faillite. Un croyant ayant conscience de cela, ne peut considérer que tous les chemins sont permis pour faire des bénéfices, et donc, le croyant n’échange pas son bonheur éternel de l’au-delà pour des biens provisoires de ce monde. Un croyant ne construit pas sa richesse et ses opportunités sur la perte et la faillite de quelqu’un d’autre. Il ne brise pas le marché en ayant recours à des publicités mensongères et en pratiquant la concurrence déloyale.

Mes frères,

Le dernier principe auquel nous devons faire attention est que les occupations de notre vie professionnelle et commerciale ne doivent pas nous empêcher de remplir nos devoirs vis-à-vis d’Allah (swt). A ce sujet, Notre Noble Seigneur dit « des hommes que ni le négoce, ni le troc ne distraient de l’invocation d’Allah, de l’accomplissement de la Ṣalāt et de l’acquittement de la Zakāt, et qui redoutent un Jour où les cœurs seront bouleversés ainsi que les regards. »

Quelle tristesse de constater que jour après jour, les vertus comme la sensibilité pour les gains halal, la satisfaction, la modestie, la droiture et la retenue faiblissent. Et dans le même temps, la sensibilité à l’avidité, à l’appât du gain, à la consommation plus que de raison et l’aspiration au luxe grandissent jour après jour.

Profitons de ce moment de spiritualité pour dire stop à cette mauvaise direction et réfléchissons à nos vies. Construisons nos gains sur la droiture et la sincérité. Investissons dans le halal, dans le bien et le propre. Fermons les routes qui mènent au haram, au mal et à la tromperie. Soyons des croyants qui gagnent la satisfaction d’Allah (swt) et qui dépense leurs richesses dans le sentier d’Allah (swt).