BAĞIMLILIK BİR TUZAKTIR
L’addiction est un piège
Mabrouk Djoumou’a mes honorables frères,
Dans le verset lu, Notre Noble Seigneur dit « Ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d’un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres… »
Et dans le hadith lu, Notre Noble Prophète (sav) dit « L’individu intelligent est celui qui maitrise son nafs, celui qui travaille pour la vie après la mort. Quant à l’individu incapable c’est celui qui obéit à ses désirs et ses instincts et qui malgré cela espère du bien d’Allah »
Mes frères,
L’être humain est achraf-i Mahloukatt, c’est-à-dire le membre le plus honorable et celui qui a le plus de valeur dans le monde de la création. L’Islam, a été envoyé, pour que l’être humain vive sa vie en étant digne de cette valeur et pour qu’il soit heureux sur terre et dans l’au-delà. L’objectif de notre Noble Religion, est de protéger la vie, les biens, l’intelligence, l’honneur et la foi de l’être humain contre tous les maux, toutes les fitna et tous les désordres. C’est pour cette raison, que l’Islam combat toutes choses qui nuit à la vie et aux biens de l’homme, qui fragilise son intelligence et sa conscience, qui nuit à son honneur et à ses progénitures et qui ôte sa liberté de religion et de croyance. L’Islam interdit donc, toutes les habitudes et toutes les addictions qui nuisent à la sérénité de l’individu, de la famille et de la société.
Honorables Croyants !
Al Kur’an Al Karim répète inlassablement que la vie sur terre est une épreuve, et que ceux qui veulent réussir cette épreuve ne doivent pas être l’esclave de leur nafs. La fin de l’individu qui court derrière les passions éphémères, les instincts et les demandes insatiables ne peut être que la faillite. Toutes les addictions qui nous font oublier l’importance, la valeur et le sérieux de cette courte vie, ne sont que des pièges. Toutes les mauvaises habitudes qui dilapident notre temps, notre argent et notre santé ne sont que des menaces pour notre futur.
Honorables Musulmans !
Alors qu’Al Kur’an Al Karim ne cesse de nous demander « Ne pensez-vous pas ? », comment celui dont le cerveau est anesthésié par l’alcool ou les drogues peut il avoir la capacité de penser ? Alors que Notre Noble Seigneur nous avertit en disant « A quel point êtes-vous faiblement reconnaissant ? », comment l’individu qui est scotché pendant des heures et des heures devant les écrans, coupé de la vie, peut il être reconnaissant en ayant conscience des bienfaits qui l’entoure ? Alors qu’Ar Rassoulou Akram (sav) nous enseigne que « Cela lui suffit comme péché, celui qui néglige les personnes dont il a la responsabilité », comment l’individu qui passe ses nuits dans les jeux de hasard ou devant les jeux d’ordinateurs, peut il s’occuper de sa famille ?
Mes frères,
L’addiction détruit nos familles, dilapident notre richesse communautaire et ébranle la racine de notre spiritualité. Quelle tristesse que l’être humain créé avec les qualifications les plus supérieures vive sa vie et quitte cette terre, sans avoir utiliser ces hautes distinctions au bénéfice de la société et de la communauté. Malheureusement, par mimétisme, aspiration et curiosité, nos enfants se dirigent vers les mauvaises habitudes et suivent les comportements de leurs amis. Nos jeunes tombent facilement dans les filets des organisations de traitrise, parce qu’ils ne sont pas l’objet de suffisamment d’attention et de support de leur famille, parce qu’ils se sentent seuls et sans amour. Il est de notre devoir de leur servir de guide, de suivre leurs actualités, pas uniquement de combler leurs besoins matériels mais aussi leurs besoins spirituels. En nous enseignant « Tes enfants ont des droits sur Toi », Notre Prophète Bien-Aimé (sav) nous rappel ce devoir important.
Honorables frères,
Notre Noble Prophète (sav) nous enseigne également « Il y a 2 bienfaits sur lesquels les hommes se trompent, en n’accordant pas l’importance qu’ils méritent : La santé et le temps libre ». Nous devons avoir conscience de ces 2 bienfaits dont nous comprenons l’importance soit quand nous sommes malades, soit quand nous sommes submergés de choses à faire. Nous devons strictement éviter et faire strictement éviter le tabac, l’alcool, les drogues sous toutes leurs formes qui sont les plus grands ennemis de notre santé physique et mentale. Nous devons être clairvoyant et avertis contre l’addiction à internet, qui tel un trou noir anéantis notre temps, nous empêche de dégager du temps pour des activités bénéfiques et qui gâche nos journées. Nous devons apprendre et enseigner l’utilisation intelligente et consciente des avancées technologiques qu’Allah (swt) nous met à disposition. N’oublions pas que les bonnes habitudes, la vertu et le bon comportement se gagnent à l’intérieur de la famille. N’oublions pas non plus que c’est grâce à notre attention et notre support que nos jeunes pourront se tenir éloignés des addictions néfastes.
Honorables croyants !
Il est de notre devoir à tous d’être avertis et clairvoyant contre les divertissements qui empoisonnent nos jeunes, contre les fausses victoires qui occupent pendant des heures, contre les addictions au tabac, à l’alcool, à la drogue, aux jeux de hasard, à internet, aux ordinateurs et aux téléphones portables. Notre Noble Seigneur nous avertit sur la fin d’une mauvaise direction en disant « … Puis leur succédèrent des générations qui délaissèrent la prière et suivirent leurs passions. Ils se trouveront en perdition… »
N’oublions pas que nos enfants sont notre futur et que cette progéniture est une amâna pour nous. Pour avoir des générations en bonne santé, éduquées et conscientes, nous devons entourer la prunelle de nos yeux que sont nos enfants, de notre religion, de notre culture et de notre identité afin qu’ils puissent se protéger du mal.
Je termine mes paroles par le hadith suivant de notre Noble Prophète (sav) « Aucun serviteur ne bougera de la où il est tant qu’il n’aura pas rendu des comptes sur comment il a vécu sa vie, qu’est ce qu’il a fait avec son savoir, comment il a gagné ses biens et comment il les a dépensés et comment il a usé son corps »
[1] Tahrim, 66/6.
[1] Tirmizî, Sıfatü’l-Kıyâme, 25.
[1] Ebû Davud, Zekat, 45.
[1] Müslim, Sıyam, 183.
[1] Buhâri, Rikâk, 1.
[1] Meryem, 19/59.
[1] Tirmizî, Sıfatü’l -Kıyame, 1.