Cuma hutbesi; MUSİBETLER KARŞISINDA MÜMİNİN TAVRI.

[1] Buhârî, Cenâiz,31.

[2] Bakara, 2/155.

[3] Müslim, Zühd, 64.

[4] Enfâl, 8/40.

[5] Hucurât, 49/10.

[6] Buhârî, Merdâ, 1.

[7] Müslim, Cenâiz, 4.

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Francais Ferhat ARSLAN

L’attitude du croyant face aux épreuves

Chers Musulmans !

Un jour Notre Maître Prophète (sav) a croisé une femme qui se lamentait face à la tombe de son enfant. Il l’a conseillé en lui disant “Prémunis toi de la rébellion à Allah et sois patiente”. Du fait de sa tristesse, elle n’avait pas reconnu l’Envoyé d’Allah (sav), elle Lui dit “Ne te mèle pas de mes affaires, Tu n’as pas subi ce que je subie”. S’étant rendu compte par la suite qu’elle faisait face à Ar Rassoulou Akram, elle retourna voir Notre Prophète (sav) afin de Lui transmettre ses excuses. Face à elle, L’Envoyé de Rahma prononça le conseil fondamental suivant “ c’est à dire La vraie patience, est la patience qui se manifeste à l’instant où se produit l’épreuve”.

Nobles Croyants !

Cela fait partie de notre destin qu’au cours de nos vies nous subissons des difficultés, des tourments, des tristesses et des problèmes matériels ou spirituels. Car cette vie sur terre, comme son nom l’indique est “une vie d’épreuves”.  L’Envoyé d’Allah (sav) a vécu plus d’épreuves que celles que nous essayons de surmonter. Il a perdu son père avant sa naissance, et Il a perdu sa mère quand Il avait 6 ans, et a grandi orphelin. Il a enterré de ses propres mains sa femme et 6 de ses enfants. A la Mecque, Il a subie avec une poignée de croyants, de la part des mécréants, l’oppression et les tortures, les restrictions et l’exclusion. Mais malgrès toutes ces difficultés et ces fléaux, Notre Maître Prophète (sav) n’a jamais perdu ni l’espoir ni sa foi, Il s’est toujours réfugié à Son Seigneur et Lui a demandé de l’aide. Il a toujours opté pour la compassion au lieu de la violence, et Il ne s’est jamais dirigé vers les solutions non agréés par Allah Tout Puissant.

Chers Musulmans !

Dans le verset lu au début de ce sermon, Notre Noble Seigneur dit “Certes, Nous vous soumettrons à quelques épreuves en vous exposant de temps à autre à la peur et à la faim, en vous faisant endurer quelques pertes dans vos biens, dans vos personnes et dans vos récoltes. Mais tu peux annoncer une heureuse issue à ceux qui souffrent avec patience”.

Bien sur aucun d’entre nous ne souhaite endurer des difficultés. Mais, en tant que croyant, nous savons que tout comme les moments de joies, les moments de peines font parties des épreuves de la vie ici-bas. Allah Ta’âla éprouve l’être humain parfois en augmentant les bienfaits parfois en diminuant les biens qu’il possède. C’est pour cela, que face aux épreuves, au lieu de se rebeller, de tout casser ou de prononcer des mauvaises paroles, nous faisons des efforts pour être avant tout patients et endurants. Nous nous comportons avec sang froid et intelligence saine. Nous remplissons nos responsabilités pour traverser les difficultés. Face aux épreuves nous tirons les leçons nécessaires pour l’ici-bas et l’au-delà. Pour éviter de retomber dans les mêmes travers, nous nous questionnons sur nos erreurs et négligences. Nous nous faisons accompagner par les personnes savantes et expérimentées et après celà, nous faisons confiance à notre Seigneur (azza wa jal).

Valeureux Croyants !

Dans un de Ses hadiths, notre Prophète Bien-Aimé dit “Tous les états du croyant sont positifs! Tous les états sont pour lui bénéfiques et ceci n’est valable que pour le croyant. Lorsqu’il lui arrive quelque chose de bien, il est reconnaissant, et ceci est bénéfique pour lui. Lorsqu’il fait face à des problèmes, il patiente et ceci est également bénéfique pour lui”.

Alors, dans les bons jours comme dans les mauvais, s’accrocher à la vie et tirer de la force du lien avec Notre Seigneur fait partie des beautés de notre foi. Alors, que la personne tourmentée, qui transforme ses problèmes en violence, et qui exerce sa colère sur sa femme ou ses enfants relève de la tyrannie. Aucun problème, aucune incompréhension ou tourments ne peut justifier ou excuser une pensée qui légitimerait la violence faites aux femmes. Car, avoir recours à la violence signifie de piétiner le droit de la créature, et revient à empoisonner la famille avec des graines de douleurs et de haine. Alors que le croyant est la personne dont les mains et la langue propage autour de lui la compassion, la confiance et la sérénité. Face aux difficultés, ce n’est jamais une solution qu’une personne se nuise à elle-même ou aux membres de sa famille. Même s’il s’agit de mettre fin à ses propres souffrances ou aux souffrances d’autrui, Notre religion n’autorise dans aucune conditions de mettre un terme à la vie. Car, s’il y a des problèmes, il y a Allah (azza wa jal) qui est La Solution aux problèmes et “ Quel excellent Maître et quel excellent Protecteur !” Et s’il y a des soucis, il y a des amis, des voisins et des membres de la famille pour trouver ensemble des solutions “Les croyants ne sont-ils pas des frères? “

Nobles Musulmans !

Ne transformons pas nos peines en rebellion ou en oppression. Face aux épreuves que nous subissons préservons notre attitude endurance, et n’oublions pas qu’auprès d’Allah (swt) de nombreuses bonnes nouvelles de facilité existent. Nous sommes venus ici-bas pour croire et faire de bonnes choses. Rappelons nous du hadith suivant de Notre Prophète (sav) qui nous promet l’espoir et la consolation “Même s’il s’agit d’une toute petite épine, en contrepartie de chaque épreuve, les péchés du musulman sont pardonnés”. Ne désespérons jamais de l’aide et de la Rahma de Notre Seigneur (azza wa jal). Supplions notre Noble Seigneur avec l’invocation suivante d’Ar Rassoulou Akram “Nous sommes à Allah et nous allons lui retourner. Allahoumma! J’attends la récompense de l’épreuve que je subis, accorde moi la contrepartie et transforme là avec encore plus bénéfique”